Saturday, April 03, 2004

Dead Prez news, just read below....

CONCERT & CONFERENCE TO FOCUS ON THE PLIGHT OF POLITICAL PRISONERS

Boston, Massachusetts (April 2, 2004) -- A concert and conference on political prisoners called SET THE CAPTIVES’S FREE will take place on April 16 and 17 at the University of Massachusetts, Boston, in the Lipke Auditorium, 100 Morrissey Boulevard, Dorchester, Massachusetts.

A powerful concert, featuring Dead Prez, Iyeoka Ivie Okoawo, FTP, Blackout Boston, The Foundation, Curtis King, Simon & Wagner, Reflect & Strengthen, VCR, and PRESENTE!, will kick-off the UMass/Boston conference on Friday, April 16, 7-11P.M.

Focussing on political prisoners, prisoners of war, and racially profiled detainees in the United States, the conference will take place on Saturday, April 17, 9:00 A.M. to 5:00 P.M. and it will feature workshops and presentations by:

Pam Africa (MOVE)
Fred Hampton, Jr.
Linda Evans Russell Shoates, III,
Netdahe Williams
Rod Coronado
Rakhshanda Saleem
Rawan Barakat
New England Committee to Defend Palestine
Kamel Bell
Michelle Morales
Soffiyah Elijah
Nancy Murray (Patriot Act & Homeland Security)
Prof. Robert Hall
Nalda Vigezzi (The Cuban 5)
Jean Day (Leonard Peltier Defense)

The concert costs $15, the conference costs $10 or you can attend both days for $20. Those 15 & under can attend for FREE. For further information, call (617) 288-1433 or email: freedomnow20042000@yahoo.com The concert and conference are sponsored by The William Joiner Center/UMASS Boston, The Jericho Movement, Boston Political Prisoner Defense Committee, Mobarezeh Collective, Int’l Concerned Friends and Family of Mumia Abu Jamal, American Friends Service Committee, and PRESENTE!

Friday, April 02, 2004

Some news from the GuerillaFunk camp, Conscious Daughters album as well as T-Kash's one and the PE stuff are about to get released this year, and the Hard Truth Soldiers comp' either. And Guerilla funk recs considers the release of a dvd featuring among other things Paris video clips
Some news in French and about France, especially Arabian people with too much hope in "french socialism", just read it...

La preuve par Mouloud : « Sois Beur et tais-toi ! »
> LES SOCIALISTES « INDIGÈNOCRATES » BARRENT LA ROUTE À MOULOUD AOUNIT AU
> CONSEIL RÉGIONAL
> par Vincent Geisser
> jeudi 1er avril 2004
>
> Ceux qui ne croient pas au « miracle républicain » en sont pour leurs frais.
> Au premier tour des élections régionales, Mouloud Aounit, secrétaire général
> du MRAP et tête de liste « Gauche populaire et citoyenne » (PCF et société
> civile) en Seine-Saint-Denis a réussi à rassembler 14,3 % des suffrages (50
> 000 voix) dans le département, faisant le meilleur score du Parti à
> l'échelon national et se payant même le luxe de devancer le candidat de
> l'UDF, « ô combien médiatique », André Santini (11,6 %). Pourtant, au-delà
> des apparences du « miracle électoral », c'est bien le travail de terrain
> qui a payé. Rompant avec la logique du « Beur exotique » et de l' « Arabe de
> service », héritée de l'indigénat, le succès de la liste conduite par
> Mouloud Aounit repose sur une véritable campagne de proximité auprès des
> électeurs de toutes origines sociales et culturelles. Car, précisément,
> Mouloud Aounit, refuse de s'enfermer dans une logique néo-coloniale de type
> « les Arabes parlent aux Arabes », préférant développer un message citoyen
> et social, loin de toute tentative d'instrumentalisation communautaire. On
> connaît, par ailleurs, les positions courageuses que M. Aounit a exprimé,
> ces derniers temps, sur des questions aussi diverses que la dénonciation de
> l'islamophobie ambiante, la critique de l'exclusion des jeunes filles
> voilées des établissements scolaires publics et la remise en cause des
> dérives sécuritaires à l'encontre des jeunes des cités. Et c'est
> probablement, cette démarche résolument universaliste et non clientéliste
> qui a mobilisé de nombreux électeurs de Seine-Saint-Denis en « rupture »
> avec le système politique traditionnel. Dans plusieurs communes populaires,
> caractérisées habituellement par une très forte abstention électorale, la
> liste de Mouloud Aounit a, en effet, crevé les plafonds : 24,7 % à Bagnolet,
> 28,8 % au Blanc-Mesnil, 34,3 % à Stains.., des scores rêvés que le PCF
> n'avait plus obtenu depuis très longtemps, pouvant faire croire à certains
> que les banlieues parisiennes sont redevenues « les banlieues rouges »
> d'antan. Des anciens OS des usines Renault aux diplômés victimes de
> discrimination à l'emploi, en passant par les cadres associatifs et les
> jeunes frappés par l'exclusion sociale, Mouloud Aounit a suscité un
> véritable phénomène d'identification positive : de nombreux électeurs fâchés
> depuis de longues années avec la « politique des partis » se sont reconnus
> en lui, créant ainsi une occasion unique pour la gauche d'Ile-de-France de
> se réconcilier définitivement avec les cités populaires.
> Mais c'est bien là que réside le problème majeur : une certaine gauche
> socialiste, nostalgique de la gestion coloniale, héritière du «
> national-molletisme » (l'affaire de Suez en 1956, la défense de l'Algérie
> française.), semble davantage soucieuse de « mater » les cités peuplées de
> « sauvageons » que de se réconcilier avec elles. Il est vrai, qu'un Malek
> Boutih (ancien président de SOS-Racisme) ou qu'une Fadela Amara (présidente
> de « Ni putes, ni soumises »), tenant le discours que veulent entendre leurs
> « maîtres politiques » apparaissent plus rassurants pour les états-majors
> partisans qu'un Mouloud Aounit, connu pour son franc-parler et sa critique
> du « politiquement correct ». Résultat des courses électorales : sous la
> pression de certains potentats du Parti socialiste, nostalgiques de
> l'indigénocratie, Mouloud Aounit a du renoncer à la tête de liste au
> deuxième tour des élections et, malgré son score exceptionnel, ne se verra
> probablement attribuer aucune responsabilité de poids au sein du Conseil
> régional.
> L'Arabe a voulu s'émanciper sans la caution d'un « parrain républicain » :
> il a été puni !
> Cédant aux exigences particularistes de certains « groupes » et « leaders »
> de son parti (le PS), Jean-Paul Huchon, président sortant du Conseil
> régional d'Ile-de-France, a clairement signifié à Mouloud Aounit, qu'en
> raison de ses positions trop dérangeantes (islamophobie, Palestine et
> foulard islamique), il ne se verrait confier aucune responsabilité dans la
> future assemblée régionale. A ce niveau, l'on peut légitimement se demander
> : qui dans notre « belle République laïque » fait du communautarisme ?
> La morale de cette histoire électorale : « Quand on est un Arabe et que l'on
> veut faire de la politique en France, l'on doit se comporter comme une
> créature exotique ou fermer sa gueule ! »
> Vincent Geisser
>
> Vincent Geisser est chercheur à l'Institut de recherches et d'études sur le
> monde arabe et musulman (CNRS) et enseigne à l'Institut d'études politiques
> D'Aix-en-Provence. Il est également l'auteur de :
>
> a.. La nouvelle islamophobie, Editions la Découverte, 2003
> b.. Ethnicité républicaine (Presse de Sciences-Po, 1997),
> c.. Diplômes maghrébins d'ici et d'ailleurs (CNRS Editions, 2000)
> d.. Le Syndrome autoritaire. Sociologie de la Tunisie de Bourguiba à Ben
> Ali (en collaboration , Presse de Sciences po, 2003)